Je n'ai jamais oublié cette semaine avec toi il y a 5 ans / bonne histoire 2022

Les années ont passé mais mon amour pour toi est toujours aussi fort 2022

-- Vous avez quel âge ? - 21 ans.

- 21 ans ! Et à 21 ans, vous avez un...

Quelque chose que vous aimez bien, c'est les voyages.

 - Oui.

- Vous aimez bien voyager, les vacances, etc.,

et y a un voyage que vous avez particulièrement aimé dans votre vie,

c'était y a... - 5 ans.

- C'était y a 5 ans.

Mais c'est pas trop le voyage que vous avez aimé, là-bas, vous. - Non.

- Non. - C'est quoi, alors ?

- En fait... - C'est un monument !

- Non plus.

- Une spécialité locale ? - Non plus.

- Une boîte de nuit ? - Non.

- Non. C'était un... - Un garçon.

- Un garçon ! - Un garçon !

Comment s'appelle-t-il ? - Arnaud.

- Arnaud ? - Oui.

- Et qu'est-ce qu'il s'est passé, alors, y a 5 ans, entre Arnaud et vous ?

- J'avais donc 16 ans et demi quand on s'est rencontrés...

Voilà, donc très jeune.

Donc c'est vrai que je me rendais pas compte, encore, trop de ce que c'était

que d'avoir un copain, et...

- C'était votre 1er ?

- C'était mon 1er, oui. - 1er petit copain ?

- Petit copain, oui. Donc ça a été très fort pendant 8 jours.

On est restés donc les 8 jours vraiment tout le temps ensemble,

que ce soit la journée, le soir, en boîte, tout ça,

et puis, bah, au bout des 8 jours, je suis remontée à Paris et il est remonté en Suisse.

- C'est un Suisse ? - Voilà.

- Donc... - Suisse-Suisse ?

- Suisse-Suisse.

- Un grand Suisse ou un petit Suisse ? - Moyen.

- Moyen...

- Il est tard, t'as le droit encore à 3 comme ça, et puis après, t'arrêtes, Pascal.

- Bon. Donc il repart en Suisse. Catastrophe ?

- Oui. Donc j'étais très triste...

- Et vous, vous remontez avec vos parents ?

- Ouais, je remonte avec mes parents.

- Et vous pleurez pendant les 900 bornes.

- Voilà, à peu près, c'est ça. - Dans la voiture.

- Donc bon, bah, arrivés là-bas, tout de suite, on s'écrit... - Normal.

- Pendant des mois. Donc sans s'oublier ni l'un ni l'autre.

- Et vous vous téléphonez ? - On se téléphone.

Au bout de 8 mois, il fait un voyage avec sa classe à Paris,

donc tout de suite, j'ai les coordonnées, l'adresse de l'hôtel, tout ça.

Donc un matin, je prends mes affaires et puis je prends l'adresse

et je suis partie sans lui dire, en fait, que je venais à l'hôtel

où il était avec sa classe.

Je suis venue, j'ai demandé le numéro où il était... - De sa chambre ?

- Voilà.

- Vous êtes rapide, vous !

Vous aviez donc 17 ans et demi, là.

- Voilà, c'était 8 mois après, à peu près, 8-10 mois après.

Donc voilà, donc on m'a donné l'adresse, enfin, le numéro de la chambre.

J'ai pris l'ascenseur, et arrivée en haut, en fait, les portes se sont ouvertes

et il était justement en train d'appeler l'ascenseur de l'autre côté.

Donc il est resté assez surpris et...

- Il vous a reconnue ? - Oui, tout de suite.

Et il a eu les larmes aux yeux et moi aussi,

et en fait, les professeurs ont accepté que je passe la journée avec eux à Paris.

- Sympa, les professeurs !

- Donc je suis restée avec la classe.

- Ils sont suisses, hein !

Et vous vous êtes un peu embrassés, tout ça ?

- Pas beaucoup, puisque c'est vrai qu'on était avec la classe,

mais bon, y avait quelque chose qui passait même si on s'embrassait pas.

- Et, excusez-moi, je veux pas rentrer dans votre vie privée,

vous me répondez ou pas la question, mais j'aimerais bien vous la poser quand même.

- On te voit pas venir !

- A Saint-Raphaël, il s'était rien passé de sérieux ? - Non, non, non.

- D'accord. - Rien du tout.

- Vous étiez jeunes, encore. - Oui, oui, bien sûr.

Très jeunes, oui.

- Et d'autres questions, pareil, vous me répondez pas si vous voulez pas répondre,

mais j'aimerais bien que vous répondiez,

pendant les 8 mois où vous l'avez pas vu, vous avez eu d'autres histoires ?

- Non.

- Ah oui, super sérieuse !

- Même pas un petit flirt, même pas un petit copain ?

- Que lui dans votre tête ? - Ouais, ouais.

- Et lui ?

- On s'écrivait tout... Lui aussi.

- Bon, alors cette journée à Paris, c'est le... - Cette journée à Paris...

- Big love et tout, et puis après, qu'est-ce qu'il se passe le soir ?

- Ben, moi, je rentre. Je rentre chez moi et eux repartent en Suisse le lendemain.

- 8 mois plus tard...

- On continue à s'écrire plusieurs mois, et tout ça...

Donc... Et puis y a un petit moment

où, bon, c'est vrai qu'au bout d'un moment, on a commencé à moins s'écrire et tout ça...

Et puis moi, j'ai rencontré quelqu'un qui était au courant...

Enfin, qui a su tout de suite que j'avais eu cette relation à distance

et, en fait, qui m'a demandé de choisir entre lui

et cette personne qui habitait en Suisse.

Donc j'ai eu beau lui expliquer que ça n'avait rien à voir

et que j'avais envie de garder le contact...

- Il vous a demandé de choisir entre lui, qui était bien présent dans votre vie,

et quelqu'un que vous n'aviez pas vu depuis des mois et des mois

et que vous avez vu 2 fois dans votre vie. - Voilà.

- Dont une fois 8 jours. - Voilà.

Une fois 8 jours et une fois un jour, ouais.

- Et alors qu'avez-vous choisi ?

- J'ai essayé de lui expliquer par tous les moyens que je pouvais pas choisir

et que je pouvais pas me séparer des photos, d'adresses, tout ça...

Et puis, ça a duré plus d'un an...

- Parce qu'il voulait carrément que vous déchiriez les photos et que vous jetiez l'adresse ?

Et pourquoi vous avez pas jeté l'adresse et en fait gardé un double quelque part ?

- Je l'ai jetée, mais je l'avais... J'ai écrit pendant des mois, donc...

Je l'avais gardée en tête, l'adresse. C'est pour ça.

- Bah, fallait la jeter, alors !

- J'ai jeté les photos. J'ai dû jeter des photos. - Ca, c'est pas cool.

- Et j'ai gardé l'adresse.

- Ah, vous avez jeté les photos ? - Ouais.

- Vous regrettez ? - Ouais.

Aujourd'hui, oui, je regrette.

- Et alors après, vous avez vécu cette histoire avec...

- Avec l'autre personne, oui, pendant presque 2 ans.

- Plus de nouvelles d'Arnaud du tout, à ce moment-là ? - Non, non.

- J'ai reçu peut-être une lettre, mais j'avais plus le droit d'écrire,

donc je voulais pas prendre le risque...

- Il vous surveillait à ce point-là ? - Oui.

- Parce qu'il savait que c'était très, très fort, donc il a... - Vous viviez ensemble ?

- Il avait même peur de lui alors qu'il habitait en Suisse, donc...

- Non, on vivait pas ensemble, non. Mais il me surveillait.

- Et donc maintenant, avec l'autre garçon, c'est fini. Et vous vous dites...

- Non... J'ai rencontré en vacances quelqu'un qui lui ressemblait.

- A qui ? A Arnaud ?

- J'ai vu quelqu'un qui lui ressemblait cette année et ça m'a fait penser à lui.

Et je me suis dit : qu'est-ce qu'il devient ?

Aujourd'hui, maintenant que je suis plus avec cette personne, j'ai le droit...

- Et vous lui avez écrit. - Voilà.

- Et il vous a répondu ? - Oui.

- Et il vous a répondu quoi ?

- Qu'il m'avait jamais oubliée et qu'il avait aussi eu une histoire pendant 2 ans,

et que même cette histoire n'avait pas valu les 8 jours où on s'était vus, en fait.

- Alors attendez, on fait le résumé.

1, vous êtes super jeune. 21 ans, c'est jeune.

2, grosso modo, en 5 ans, vous avez eu 2 histoires. - Oui.

- Une qui a duré 8 jours, une qui a duré 2 ans.

- Non, j'ai eu d'autres... - Y a eu des flirts.

- Y a eu d'autres histoires importantes. - Oui.

- D'accord. 3, et depuis 5 ans, vous pensez à Arnaud ?

- Je... Il est jamais sorti de ma tête, quoi.

- Et vous l'avez vu qu'une seule journée dans votre vie

depuis les 8 jours y a très longtemps.

Et donc vous nous appelez... - Voilà.

- Et vous nous dites : "Appelez-le Suisse, faites-le venir sur le plateau,

"je vais lui déclarer mon amour et c'est l'homme de ma vie."

- Voilà.

- Leslie, qu'est-ce que vous voulez lui dire, ce soir, précisément ?

- Qu'elle l'aime !

- Je vais lui dire que je l'ai jamais oublié depuis 5 ans et que...

Et que, bah, si c'est possible, qu'on construise quelque chose.

- Mais oui, c'est possible !

- Vous voulez redémarrer quelque chose avec lui.

Vous savez que ce rideau peut rester fermé, de temps en temps, Leslie ?

Vous êtes prête à affronter ça ?

- Oui, je le regretterai pas, au moins, j'aurai...

- Ca fait 5 ans qu'il l'attend, la princesse, là ! Regarde comme elle est belle !

C'est vrai, on dirait un diamant. Et tu crois qu'il va fermer rideau ce soir ?

Moi, je suis sûr qu'il l'ouvre.

- C'est vrai, un Suisse, devant un diamant, ça résiste rarement.

- J'aurais pu dire un...

J'aurais pu dire un carré de chocolat, aussi ! - Ou un lingot d'or.

On va aller voir, déjà, s'il a répondu à l'invitation

que vous avez lancée par l'intermédiaire de Daphné.

Vous ne bougez pas, vous restez silencieuse. - A tout de suite.

- Et on va faire au mieux.

Le rideau se referme.

Pendant que le rideau se referme...

- La connexion avec la loge s'ouvre.

Et c'est le moment de retrouver Daphné.

Daphné, ma chérie, êtes-vous avec un jeune garçon auprès de vous dans la loge ?

- Ecoutez, Pascal et Laurent, je suis en très bonne compagnie.

En compagnie d'Arnaud. Bonsoir, Arnaud. - Bonsoir.

- Arnaud qui a 20 ans, qui est suisse. Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?

- Je suis conseiller dans une assurance maladie.

- Vous avez pu donner quelques conseils à Daphné en termes d'assurance maladie ?

Vous lui avez vendu 1 ou 2 contrats ?

- Je lui ai vendu 2 assurances, là, c'est bon !

- D'accord, c'est bien.

- Je suis très mal assurée.

- En tout cas, de l'assurance, vous avez l'air d'en avoir, Arnaud.

On va voir si c'est pareil une fois que vous serez sur le plateau,

et Daphné, vous allez lui proposer de nous rejoindre ?

- On va devoir se quitter, Arnaud, je vais vous demander de vous lever,

de suivre Sam... - Ca marche.

- Et la vérité est au bout du couloir.

- Bonsoir. Ca va ? Bienvenue. - Salut, Arnaud.

- Je vous présente Laurent. - Asseyez-vous.

- Ca va, Arnaud ? - Ca va bien.

- Bon voyage depuis la Suisse ? - Ouais, tranquille.

- Vous êtes suisse, suisse, suisse ? - Ouais.

- D'où en Suisse ? - Lausanne.

- Lausanne.

- Et est-ce que, depuis que vous avez reçu notre invitation, celle de Daphné,

est-ce que vous vous êtes posé des questions ?

Vous vous êtes dit qui peut me faire venir en France, sur un plateau de télé,

pour m'annoncer quelque chose ?

- Bien sûr. - Des pistes ?

- Un petit peu.

- On peut en savoir une ?

- Je veux pas me mouiller parce que, après... - Homme ? Femme ?

- Femme. Je pense. - Femme ?

- J'espère.

- Vous espérez... - Bien sûr.

- Que l'amour sonne à la porte de Y a que la vérité qui compte ce soir pour vous ?

C'est pas un client mécontent à qui vous auriez vendu un contrat

pas forcément bien ficelé ou je ne sais quoi ?

- J'espère pas, non.

Y a pas de mauvaises nouvelles, ici. Bon, est-ce que vous voulez un petit indice ?

- Ouais.

- Regardez là-haut, s'il vous plaît, Arnaud, dans cet écran.

Quelqu'un va vous parler.

- Arnaud, en un mot, est-ce que tu as la mémoire longue ou l'oubli facile ?

- La mémoire longue ou l'oubli facile ?

Est-ce que vous oubliez les choses en amour

ou est-ce que vous êtes plutôt du genre à repenser longtemps aux histoires ?

- Ah non, mais c'est des choses qui s'oublient pas, hein, c'est...

- Quoi, l'amour ? - Ouais.

- Mais y a des histoires d'amour qu'on préfèrerait oublier, parfois, quand même.

- Ah, y a des histoires qu'on préfère oublier, mais ça s'oublie pas, hein.

- Non mais y a des gens qui zappent, qui passent d'une...

- Mais c'est pas de l'amour, c'est différent.

- Donc vous, l'amour, quand vous aimez,

ça reste bien ancré dans votre coeur et dans votre tête.

- Quand j'aime, c'est pas souvent, hein, c'est...

- Donc ça ne vous dit pas forcément grand-chose... - Si, si, si !

- Sur l'identité de la personne qui est de l'autre côté du rideau ?

- Bien sûr.

- Si, ça confirme peut-être le doute que vous aviez, alors ? - Ouais.

- Il a pas l'air sûr de ce que tu lui dis, hein ! C'est oui ?

- Non, non, mais je ne veux pas me mouiller !

Après, j'apprends que je suis papa ou je sais pas quoi, un truc...

- Allez-y, les enfants, vous pouvez venir !

Ils sont 12 !

Ils sont 12 !

Non, c'est pas le genre de l'émission, vous savez. - Attends...

- C'est pas le genre de l'émission.

- Non, elle est pas enceinte.

Ou alors d'hier soir.

- Arnaud, est-ce que vous voulez savoir qui vous a invité ce soir sur ce plateau ?

- Bien sûr. - Ouais ?

On regarde ? Regardez à nouveau cet écran.

Vous allez y découvrir le visage de la personne qui vous a fait venir.

- Arnaud ? - Oui ?

- Eh ben ?

Bonsoir. - Bonsoir.

- Vous savez qui c'est ? - Bien sûr.

- Oui ? - Mmh-mmh.

Elle s'appelle Leslie.

Ouais, je sais qui c'est.

- Saint-Raphaël ? - Saint-Raphaël.

Elle est toujours aussi belle. - Ca rime !

- C'est pour ça que je l'ai sortie !

- Nous, on la connaissait pas quand elle avait 16 ans et demi,

mais c'est vrai qu'elle est belle.

- Quelques jours à Saint-Raphaël, une journée à Paris. - Mmh-mmh.

Vous voulez que je développe ? - Non, non, non !

On sait déjà tout !

- C'était un résumé rapide. - Elle nous a tout raconté.

- D'accord.

- Est-ce que vous voulez savoir ce que Leslie est venue vous dire ce soir ?

- Bien sûr.

- Leslie... - Oui.

- Petit bouchon, c'est à vous. - Bonsoir.

Bah, écoute, ça fait 5 ans qu'on s'est pas vu et je t'ai envoyé une lettre y a un mois

pour te dire que je t'avais jamais oublié malgré les histoires,

toutes les histoires que j'ai eues.

Et cette année, en vacances, j'ai rencontré...

Enfin, j'ai vu quelqu'un qui te ressemblait et je voulais avoir de tes nouvelles

et te dire que je t'avais jamais oublié pendant ces 5 ans,

et je voulais savoir, de ton côté, ce qui se passait,

si tu pensais encore à moi, et si oui,

est-ce qu'on pourrait essayer quelque chose tous les 2, ensemble ? Voilà.

- Quand on vous dit que le Suisse est calme et posé...

- En attendant, il vous pique vos femmes, hein !

- Cela dit, y a plus de Françaises que de Suissesses.

Le marché est plus grand pour vous. - Le marché est plus grand.

- Arnaud, est-ce que derrière ce flegme que vous affichez,

il y a un coeur qui bat un petit peu plus vite depuis quelques instants ?

- Bien sûr !

- Est-ce que vous êtes ému et touché par la démarche de Leslie, ce soir ?

- Tout à fait. Vraiment. Ah, du fond du coeur, ça me fait super plaisir, quoi.

- Elle était comme ça, à 16 ans ?

- Elle était comme ça. Elle était un petit peu plus jeune, mais...

Mais elle était... Ouais, elle était comme ça.

- Est-ce que vous aussi vous n'avez jamais cessé de penser à elle pendant 5 ans ?

- Bah, disons que c'était... C'était difficile, après, quoi.

Et puis... Ouais, j'y ai pensé très longtemps.

- Leslie, vous le trouvez comment ?

- Beh, de visage, il a le même visage. C'est vrai qu'il a vieilli, c'est normal.

Mais toujours... Toujours aussi charmant.

Et ça me fait quelque chose au coeur, quoi. Vraiment. Voilà. Je tremble.

- Arnaud, selon le principe de l'émission, je vais vous demander,

s'il vous plaît, de vous lever, de vous placer face au rideau, ici, là.

Arnaud, Leslie est venue ce soir, 5 ans après votre rencontre,

5 ans après cette amourette, vous dire qu'elle ne vous avait pas oublié,

qu'elle voulait reprendre des liens avec vous et plus si affinités,

comme on dit dans les journaux, qu'elle aimerait reconstruire une histoire d'amour.

Vous savez que vous pouvez laisser ce rideau fermé,

c'est la règle de l'émission, vous pouvez repartir tranquillement chez vous, à Lausanne.

Vous pouvez aussi l'ouvrir si vous aussi,

vous avez envie de reprendre une histoire amoureuse avec Leslie.

Mais ouvrir ce rideau, ça veut clairement lui dire oui. Que décidez-vous ?

- Vous hésitez ?

- C'est pas que j'hésite, comme ça, mais...

ça me semble un petit peu arbitraire de dire : j'ouvre le rideau, tout est ouvert,

j'ouvre pas le rideau, tout est fermé.

- Non, non, mais tout est fermé pour ce soir.

- C'est une décision qui n'engage que cette soirée, bien entendu.

- Vous pouvez laisser le rideau fermé, vous en aller,

et on vous donne ses coordonnées et vous vous appelez demain.

- Et si vous ouvrez, M. le maire n'est pas derrière le rideau,

va pas vous marier tout de suite.

Il s'agit d'essayer, bien évidemment.

- Non, en revanche, vous l'avez pas vue en bas, mais c'est vrai qu'elle...

Elle porte très bien la grossesse, vous allez voir. Non, c'est une blague.

- Vous voulez un peu de temps pour réfléchir ? Vous voulez quelques minutes pour...

- De toute façon, si j'ouvre pas le rideau, je vais rentrer frustré, hein.

Ca, c'est sûr.

- Vous ouvrez ? - Bah, bien sûr.

- Allez, on ouvre le rideau. - Allez, on ouvre.

- Bon, euh... Leslie...

Vous êtes tout à la joie, et on le comprend, et au bonheur de ces retrouvailles,

mais Arnaud, on le sent bien et on le comprend aussi,

n'est pas forcément le plus à l'aise du monde devant tout le monde

et devant les projecteurs et les caméras, et c'est tout à fait compréhensible et normal.

On va vous laisser vous retrouver tranquillement en coulisses

parce que je pense que c'est ce à quoi vous aspirez tous les 2.